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VELKOMIN AKUREYRI!

« J'vis à Akureyri depuis des années maintenant, dans mon bateau enchaîné au port, et j'y prend mon pied! C’est un formidable paquebot qu’en 1973, j’ai intitulé flaggskip. Oh bien sûr, aujourd’hui, il navigue plus, mais c’est toujours une demeure très raffinée, oui, oui. Tout le monde m'connait, en ville. C’est éternellement ‘Sveinn par ci, Sveinn par là’, simplement parce que les habitants ils savent qu'je suis un bricoleur hors-pair. Ils profitent d'ma bonté, mais c’est pas bien grave, c'est pas le branle-bas de combat, si tu vois ce que je veux dire. Que ce soit les riches (et les chanceux surtout), qui vivent à l’Avenue Monnasey, ou les nouveaux arrivants, toujours plus nombreux qui s’installent dans la rue Lyvadnik, ou encore les petits jeunes, là, fixés à l’impasse Epli. Akureyri c’est comme une grande famille, vous savez ? Y'a des hauts, des bas, mais c'est normal. En plus, on n’a jamais le temps de s’ennuyer, il faut dire. Entre les retrouvailles sur la place publique, les discussions animées dans les rues du centre-ville, les fêtes dans Öll Notkun, et les cris de ces saletés adolescents bourrés d’hormones qui sortent de l’école, le silence et la monotonie n’ont pas le temps de s’installer, j'vous le dis, on est pas prêt d'être sur la panne ! Et puis, si j'peux vous faire une confidence, il n’existe pas d'meilleur restaurant que le Bautinn. C’est là que j’ai mangé ma meilleure omelette aux champignons. Je m’en souviens encore.
Quoi donc ? Ah, vous êtes nouveaux dans le coin ! Eh ben ho, bienvenue gamins, ma foi, à l'abordage ! »

Bienvenue à Akureyri. A vous les joies du championnat de golf, de la danse folklorique et du festival de musique. A vous aussi les allées encombrées du supermarché, le port et son bruit constant, et les coins glauques où vos enfants vont aimer traîner. Akureyri... Une ville charmante, en effet.

West Bend et ses habitants discrets. West Bend et ses maisons dignes de jouets, ses pelouses bien tondues et ses jeunes peu scrupuleux. West Bend et son isolement. West Bend et ses fous. En parlant de fou, on ne pourra sans doute pas passer à côté de ce type étrange dont personne ne connaît le visage mais qui a lancé dans toute la ville un nouveau jeu, aussi morbide qu’enivrant : Life’s Game. Son concept ? Mystère. Seuls des gens qui ont été employés connaissent le fin mot de l’histoire, ainsi que quelques personnes peu nombreuses.
Les premiers sont des acteurs. Leur rôle ? Espionner les gens, et répondre à quelques missions banales comme répandre de la boue sur les draps d’une femme, sachant que celle-ci va croire que c’est sa voisine, empoisonner les fleurs de la mégère d’à côté, déposer des lettres anonymes dans la boite aux lettres d’un ex-policier devenu alcoolique et dépressif. Tous ces petits faits divers qui ne méritent pas d’être marqué dans le torchon quotidien ne sont plus l’œuvre du hasard, mais de ce Mr. Nobody. On chuchote qu’une conspiration se monte mais vous connaissez le principe d’une rumeur. On commence par annoncer que Mireille s’est foulé le poignet et deux jours plus tard, à deux pâtés de maison, on murmure qu’il va carrément falloir l’amputer d’un bras. Pauvre femme. Nous avons tous deux vies. La notre, et celle que les autres nous confectionnent de toutes parts.
Dans cette tranquille ville des États-Unis il existe maintenant plusieurs types d’habitants. Les innocents et moutons, pour ne pas dire cobaye. Ils subissent les faits divers sans se douter un instant qu’ils sont filmés à leur insu pour distraire un mégalomane ; ceux qui baignent dans le crime et se jetteraient volontiers corps et âmes dans ce jeu sinistre ; les acteurs employés par Mr. Nobody qui reçoivent des lettres où on leur demande de simples missions qui créent des tensions dans la ville et enfin il y a ce groupe, dit une team, qui fait des ravages et répand des traînées de sang dans cette ville auparavant paisible…
Vous êtes quelles pièce sur l’échiquier ? Tour, dame, cavalier…fou ?

— Contexte.

© FoX, Sulky, FoX.

• Dublin, capitale de l'Irlande. Ville du starbuck et de la guiness. Connue pour ses étendues verdoyantes et ses coins paradisiaques. C'est dans cette ville qu'il y a une célèbre école. Quelle école ? Art University. On y apprend le chant, la danse, le graphisme ou la musique aux élèves qui y sont inscrits. Il y règne une ambiance très harmonieuse, conviviale, agréable. Chaque élève s'y plaît, et aucuns depuis que l'école a ouverte n'a été renvoyé. À présent connue, il y a chaque année plus de candidats à se présenter aux auditions. Et même des touristes sont venus exprès d'Asie, d'Europe, d'Amérique pour pouvoir juste apercevoir ou visiter ce magnifique institut. Art University semble vraiment l'université idéale.

• Cette université si parfaite est justement trop parfaite pour être vrai. Car les élèves du pensionnat ne sont pas forcément ceux que l'on croit. Faites attention à ce que vous pouvez faire, ou dire. Car là bas, pas de pitié. Les rumeurs courent. Un seul mot peut faire basculer votre réputation. Et autant les petites pestes de l'université que les implacables joueurs de rugby peuvent vous mener la vie dure. Alors, à qui faire confiance, dans ces cas là ? Ses amis ? Mais comment savoir qui sont ses amis lorsqu'il est question de votre réputation et qu'ils vous laisse tomber comme une ville chaussette salle ? En tout cas, on ne pourra pas dire qu'on ne vous a pas prévenus...

© Ice Cream, Hollow Bastion, Nylon.

Hallow S. Stevens a écrit:

YOUNG BUT MARRIED

A New Fashion

La ville parfaite

Paradise, une ville Californienne, ni grande, ni petite, avec des habitants comme les autres. Ceux qui passent leur vie à travailler, ceux qui passent leur vie à s'amuser et ceux qui savent comment faire les deux.

Il y a des enfants qui vont à l'école, des adolescents qui vont au lycée -ou pas-, et des adultes qui travaillent -ou chôment-. Une ville normale, des habitants normaux et un climat paradisiaque, après tout, la ville s'appelle Paradise.

Mais attendez, la perfection n'existe pas!

Mais bien sûr, les temps changent et à Paradise, ça fait environ un an qu'un phénomène bizarre commence à se propager.

Il y a de ça un an, jour par jour, Andy Stevens et Hallow Smith, deux lycées qui ont 16 ans et qui s'aiment à la folie, partirent pour passer un week-end à Las Vegas, mais à leur retour, Hallow est désormais madame Stevens.

Eh oui, les deux jeunes se sont mariés, mais ça ne s'arrête pas là... Les deux adolescents ne pouvant dire qu'ils ont faits une faute, dirent à tout le monde que c'est la meilleure chose qui puisse arriver.

Tout à coup, la ville vue plusieurs mariages de jeunes qui ont entre 16 et 22 ans.

Mais bien sûr, tout le monde n'est pas pour, à part quelques parents qui virent enfin leurs enfants se marier avec un fils de riche ou un enfant de leurs partenaires de travail, plusieurs personnes sont contre ce phénomène qui détruit la démographie du pays.

D'autres jeunes font des révoltes, des parents qui voient leurs enfants détruire leur futur et sur leur tête, le maire de la ville ,monsieur Smith, le père de Hallow.

Bienvenue à Paradise

Paradise, une ville normale, avec un climat paradisiaque et des habitants anormaux.

(credit icons)Savannah ;little valentine; dixiPearl
Lipstick Poison;Summer; Pouki