Stark Gabriel - Christine – 32 ans- Américaine

Histoire - – Pouvez-vous jurer Mademoiselle Gabriel que les éléments que vous venez de dévoiler sont tous verdict?
« …absolument. »

Votre fille est tellement brillante Madame Gabriel. Votre fille deviendra quelqu’un d’exceptionnel. Votre fille…votre fille. Je ne me suis jamais demandée ce que je deviendrais plus tard. Mon parcourt était entièrement écrit.[u]docteur[u] comme mon père. J’étais un petit robot qu’il utilisait à sa guise. J’étais sans vie. Une poupée que l’on manipule. Il frappait ma mère. Il la frappait tellement qu’elle perdait parfois la mémoire. Je ne faisais rien, personne ne pouvait rien faire contre lui. Le grand docteur Gabriel, qui voulait se battre contre cet homme? « Que fais-tu Christine? » J’avais 18 ans, j’entamais mes études supérieures. « J’ai donné ma bourse aux pauvres, papa. Je m’en vais. » Ce soir là il m’a tellement frappé que je ne pouvais plus utiliser mon œil gauche. J’ai finalement crié, j’ai été entendue. Mon père a été arrêté. Il ne pouvait plus m’approcher durant cinq ans. Je suis partie, j’ai fais le tour du monde. J’ai fais de l’aide humanitaire dans des pays désolants. J’ai appris l’espagnol et un peu d’Italien, je parlais déjà le français et l’anglais. Lorsque je suis revenue aux États-Unis, j’ai terminé mes études pour être scientifique. Puis j’ai été engagée sur un projet top-secret d’une grande compagnie pharmaceutique. Ce projet était intéressant, innovant, jusqu’à ce que je découvre qu’il nuirait à la santé. L’on ne m’a pas écouté. Personne n’a rien voulu entendre. « Perdre de l’argent, c’est tout ce que nous allons y gagner Gabriel, mêlez-vous donc de vos affaires. » J’ai compris que la vie c’était de la merde. J’ai abandonné mon emploi et j’ai entrepris des études dans les forces de l’ordre. Je voulais tout connaître de la loi, des recours dont j’avais besoin. Et surtout, je voulais un nouveau domaine, je ne voulais plus être scientifique. J’ai emporté mes examens hauts la main. Puis j’ai poursuivis la compagnie en justice. « Vous risquez gros, vous savez? » « Peut-être, mais je vais gagner. » Le procès dura près d’une année. Une longue année où j’ai failli tout abandonner à maintes reprises après avoir reçu des menaces de morts de la part de la compagnie évidement. Ce qui m’a fait tenir le coup? Un homme évidement. Un Français. Plus jeune que moi, plus beau que moi certainement, intelligent, farceur. L’homme idéal quoi. À chaque fois que je le vois, il me fait sourire bêtement, bien que je m’évertue à le repousser… « Pourquoi souriez-vous si vous voulez que je parte? » « Parce que! Imbécile, c’est comme ça! » Et il partait toujours, souriant également. Si il n’avait pas été là à me soutenir, je n’aurais jamais gagné le combat. Le produit a évidement été retiré du marché. J’avais gagné. Puis il me demanda en fiançailles. Je refusais. Mais j’acceptais de venir avec lui à Paris. Il était en vacance, il bossait dans une Université du coin et il m’obtint un poste.
Vous savez quoi? Je l’aime toujours à la folie. Mais c’est toujours aussi compliqué entre nous. C’est ce qui fait notre charme…

Ce que vous pensez des white rabbits ? Ce que je pense des White Rabbit. Qu’est-ce que c’est? Une nouvelle marque de bière? Ils me font bien rire ses petits rigolos je dois bien l’avouer. Je crois que je les envies. J’aurais tellement aimé être aussi insouciante dans ma jeunesse (jenesuispasvieille) J’ai un côté espiègle que j’ai découvert en côtoyant mon beau français que je n’avais pas lorsque je vivais à la maison. Mon père brimant ma liberté d’opinion. Je suis totalement aveugle de l’œil gauche. Évidement, cela ne se voit pas à l’œil nu mais lorsque des choses se déroulent dans mon angle mort du côté gauche il se peut que je le rate… Je suis gentille, agréable, personne ne me cherche d’ennuis. Surtout que j’ai une vie bien remplie pour mon âge et que je ne me laisse pas marcher sur les pieds. Alors vraiment, tant que les WR ne font pas de mal à qui que ce soit devant moi, je les trouve plutôt charmants. Cinq beaux garçons qui profitent de la vie. Ce n’est pas donné à tout le monde ça. Oh oui et une fille. Jolie également, il ne faut pas l'oublier. Alors tant qu'ils ne me cherchent pas d'ennuis, ils ne risquent pas d'en trouver avec leur vilaine enseignante en science! Mais noooon, je suis plutot rigolote, et si j'enseigne les science, c'est uniquement pour qu'à l'avenir personne ne songe à en faire mauvais usage...